lundi 31 décembre 2012

Le VTT et le bushcraft 1 ère partie.

Bonsoir à tous.

En tant qu'amateur de nature / camping sauvage et de Bushcraft, comme pas mal d'entre vous, je me suis mis à rêver d'une association de deux passions : le VTT et le Bushcraft. J'ai pas énormément voyagé dans la vie mais un petit "trip" de Bruxelles jusqu’à Montpellier m'a permit de découvrir ce qu'est le voyage à vélo.

Ici nous avons campé à peu près tous les jours en camping reconnu par le guide Michelin, et une fois au bord de la route. Et donc on avait emporté un tas de choses strictement inutiles, comme une peau de chèvre qui servait de tapis  de sol, une bougie dans un plat en terre cuite, elle un tableau à peindre et mois des jeans et des chaussures à crapahuter...bref...des kilos en trop qu'on a eu vite fait de balancer.

La différence en camping et en bushcraft, c'est le confort et le matos emporté. Il y'a les adeptes comme moi du tout dans le sac à dos, avec un min de poids ( tout dépend du vélo disponible )et d'autres qui veulent voir loin...et même très loin. Il choisissent  un vélo adapté aux conditions extrêmes et au poids élevés, parfois même ils les fabriquent. On peut partir d'un vélo existant voir en construire un de A à Z, chacun son choix selon ses connaissances techniques, et surtout la capacité au niveau du matériel. Souder un cadre de VTT demande du matériel de cadrage spécifique au vélo, certains dessinent et puis font souder chez un cadreur, en Italie ou ailleurs.






Voici un vélo artisanal inspiré d'un vélo de marque " SURLY " modèle Big Dummy. Ce bike aux allures de mammouth a été conçu pour porter beaucoup de poids sur des terrains vraiment difficiles. Les gros pneus avalent tous les chocs et le cadre a été allongé et renforcé pour supporter du poids. Ce modèle adopte un système de transmission à vitesses intégrées au moyeux arrière, bien plus solide qu'un dérailleur ce système permet d'avoir une mécanique à l'entretient réduit, de plus chez certaines marque comme "Rohloff" on peut avoir 14 vraies vitesses, et une garantie de 100.000 km...comptez 500 euros le moyeu, et oui tout à un prix !






Ces engins, de part leur capacité remarquables, font le succès outre atlantique chez les baroudeur et autres adpetes des contrées sauvage. Il peut aisément porter plus de 50 kg sans broncher voir plus, et permet de nombreuses configuration au niveau de la transmission, ou comme ici, un moteur électrique d'appoint. La largeur des pneus n'en font certes pas un foudre de guerre, mais en revanche ça sera le seul vélo qui ne s'enfoncera pas dans la neige, la boue ou le sable. De plus même avec un poids énorme vous conserverez un confort acceptable et les roues ne bougeront pas d'un iota. Prévoir tout de même de gros mollet et un moral d'acier, sans compter l'eau en suffisance et des barres d'énergie pour emmener la bête...mais si ça roule !



Anne Françoise et Claude Hervé avec leur fille


Voyager à vélo n'est pas une mince affaire, il faut vraiment bien choisir son matériel car tout repose sur lui. Un vélo à la taille mal adaptée ou une mauvais position de conduite vous fera regretter tout de suite d'être monté en selle. En effet de grave problèmes d'ordre articulaires ou dorsaux peuvent survenir si votre monture n'est pas adaptée à votre taille et à votre morphologie. En règle générale un vélo est construit pour une taille correspondante à une fourchette d’individu moyen, pour un usage moyen, exemple : un cadre 18 " convient entre 1m65 et 1m 75...il va de soi que si vous faites 1m78 ça sera un peu juste et un 20" un peu trop grand, il faut essayer sur place et faire adapter le vélo, je vous conseille vivement d'aller chez un spécialiste.





Ensuite les choix techniques seront fait aussi en fonction de votre budget. Ne vous étonnez pas de prévoir un budget minimum de 1000 euros pour un vélo de voyage qui tient la route, c'est normal. Au moins vous aurez du matériel fiable et facilement réparable, sans tomber dans l’excès de vélos aux prix exorbitant demandant un entretien fastidieux et couteux pour ceux n'ayant ni les moyen technique, ni le matériel adéquat.





On peu très bien se préparer un bon vélo de voyage avec peu de moyen, mais il faudra faire des compromis en terme de puissance de freinages et de facilité de changement de vitesses. Certains prennent un vieux vélo et le transforment à leur guise selon leur moyens, et ma foi on serait étonné de voir que certains engins sont capable de prouesses, en terme d'embarquement de fret, proche d'une camionnette !  


 A bientôt pour de nouvelles aventure.

BONNE ANNEE  2013 A TOUTE ET TOUS !

2 commentaires:

  1. Bonjour. Très sympa ton article sur le vélo, je suis assez tenté de "bricoler" un VTT afin de l'adapter à des conditions d'éventuelle évacuation d'urgence (carriole adaptable, divers points d'accrochage pour matériel d'urgence etc… ). merci pour ton travail.

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  2. Je suis en train de plancher justement sur un concept de Bushbike ( d'ou le nom du forum ) il s'agit d'un vélo dérivé d'un VTT adapté au bushcraft et à la survie,son cahier des charges ressemble un peu à ceux de l'armée, sauf qu'ici on en transporte pas d'armes, mais uniquement de quoi vivre dans la verte : tente,matos de survie,matériel de pèche éventuellement, l’accent est mis sur la fiabilité des composant au détriment du poids et du rendement du vélo, ce qui en fait un engin relativement lourd et lent, mais quasi indestructible au niveau des roues et au niveau des pneus.Enfin on privilégie également l'aspect esthétique pour le rendre le plus discret possible, une couleur unie neutre et naturelle, pas de marque ni de stickers,un minimum de pièce brillantes, le tout pour passer inaperçu.

    J'attend juste cet été pour finaliser la vente de quelques vélos,afin de concrétiser mon projet, mais j'ai déjà le cadre et quelques pièce...ca avance petit à petit. Je suis professionnel dans le domaine du cycle donc si tu as des question à me poser j'y répondrai avec joie.

    Samy

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